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Billets : acheter en ligne ou en agence ?

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Lorsque vous décidez d'acheter un billet d'avion, deux options s'offrent à vous : passer par une agence de voyage, la solution la plus utilisée au Mali, ou acheter directement sur Internet. En agence, des professionnels peuvent vous proposer des solutions adaptées. « L'agence de voyage, c'est d'abord le conseil », affirme Gnagna Coulibaly, gérante de l'agence Saphir voyages à Bamako. « Vous avez en face de vous une personne physique et les conditions sont plus flexibles », explique-t-elle.

Sur Internet on s'affranchit de l'agence et du conseiller, et du bout des doigts on peut facilement réserver son voyage et ce à n'importe quelle heure. La diversité des offres présentes en ligne permet aussi aux internautes de pouvoir comparer les prix, les destinations, d'être au fait des offres aux prix attractifs. Cependant ces offres alléchantes manquent souvent de flexibilité concernant une annulation ou une modification. « Il y a souvent des soucis avec les clients qui ont acheté des billets sur Internet, car généralement ce sont des billets qu'on ne peut pas changer et qui sont difficilement remboursables. Ce sont des aléas que connaît la clientèle », souligne Madame Coulibaly.

Chaque solution a donc ses avantages et ses inconvénients. Ainsi, en s’adressant à une agence, vous n'aurez peut-être pas le meilleur prix, mais des conseils qui pourraient changer votre voyage. Sur Internet, les prix sont plus attractifs mais il faudra tout de même faire attention aux dates de départs et à vos préférences au niveau du calendrier.

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3 questions à Benoît Autret, Président de l’Association des représentants des compagnies aériennes (ARCA Mali)

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Quel est le rôle de l’ARCA ?

L'ARCA que j'ai l'honneur de présider depuis quelques années, permet de travailler ensemble afin d'améliorer notre activité de transporteur aérien au Mali. L’ARCA, par ses groupes de réflexion, ses rencontres avec ses fournisseurs et avec les autorités, a acquis une représentativité grandissante. Elle met en avant la sécurité, la sûreté et la qualité de services des compagnies aériennes présentes au Mali, et essaie de faire prendre en compte nos problématiques qui sont très complexes.

Quid de la question des taxes et autres frais qui alourdissent le prix du billet ?

L'avenir du transport aérien passera par une baisse des coûts qui permettra, de fait, une baisse des prix des billets. En effet, les taxes, les redevances et le coût du carburant pèsent sur notre activité. C'est à nous, à l'ARCA, de faire en sorte qu'au lieu de prendre la route pour aller à Dakar, Abidjan ou Ouaga, l'avion devienne un moyen de transport à la portée de tout le monde, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui. Arrêtons donc de surtaxer notre secteur, il en va de son avenir et de son développement.

Quelles sont vos relations avec le ministère de tutelle ?

Les relations de l'ARCA avec le ministère de l'Équipement, des Transports et du Désenclavement sont excellentes. Nos relations permettent d'améliorer le service que nous rendons à nos clients avec un seul mot d'ordre : la baisse des taxes et redevances qui asphyxient notre secteur.

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Concours national d’orthographe et de lecture : forger l’excellence

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« Cultivons la paix et la réconciliation à travers une école performante, chemin de notre réussite », tel est le thème de cette 4è édition du concours national d'orthographe et de lecture (CNOL-Mali), organisé par l'association Bi- Kalanko en partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale, de l'Alphabétisation et des Langues nationales.

Si la baisse du niveau scolaire est aujourd'hui un phénomène mondial, au Mali, elle est devenue endémique. Du primaire à l'université, la plupart des élèves maliens ne parlent, ne lisent et n’écrivent pas correctement le français. Un fait qui a motivé l'initiative de ce concours éducatif et civique qui va opposer les élèves des lycées de 17 académies (Bamako rive gauche et droite, Kayes, Kita, Nioro du Sahel, Koulikoro, Kati, Dioila, Sikasso, Koutiala, Bougouni, Ségou, San, Mopti, Douenzta, Tombouctou et Gao) sur les 18 que compte le pays. C'est au tour de Koulikoro d'accueillir la phase finale de ce concours après Bamako en 2014 et 2015, et Kayes en 2016, avec « pour objectif d'aider nos jeunes élèves à s'épanouir en orthographe et en lecture grâce à un maniement plus approprié de la langue française », selon le président de l'association Bi-Kalanko, Souleymane Diarra. Pour lui, il est aujourd'hui impératif de stimuler les élèves maliens afin qu’ils renouent avec l'excellence en français en les fédérant autour d'un événement formateur, éducatif et didactique majeur. « Ils négligent la lecture au profit des nouvelles technologies de l'information et de la communication », considère Koro Monzon Koné, directeur national de l'Enseignement secondaire général. « Cela permettra d'améliorer le niveau oral et écrit de nos jeunes élèves qui emploient le français de 5è zone, qui, si l’on n'y prend pas garde, sera employé dans la forme administrative au Mali à l'avenir ». Sidiki Adjenné, âgé de 17 ans et élève en classe de 12è sciences expérimentales, est le candidat de Bougouni. Il confie qu'au delà d'établir des liens entres élèves de différentes localités, « ce concours nous pousse à nous cultiver pour améliorer notre niveau. Aujourd'hui, je lis beaucoup afin d'améliorer mon niveau et le remporter cette année ». Consistant à épeler correctement 6 mots et à lire 6 textes soumis par un jury, toutes les phases préliminaires, débutées depuis janvier, ont eu lieu à travers le Mali, et les 20 candidats, dont 7 filles et 13 garçons, se sont retrouvés à Koulikoro ce samedi 25 mars pour la phase finale qui connaitra son épilogue le 2 avril prochain.

 

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Suspension du Mali par la FIFA : effets immédiats et secondaires

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Les conséquences de la dissolution de la FEMAFOOT et de la suspension du Mali par la FIFA le 17 mars, commencent à se faire sentir par l’ensemble des acteurs du football malien qui s’apprêtent à les subir de plein fouet.

Les effets immédiats de la suspension du Mali par la FIFA le 17 mars, soit une semaine après le limogeage des dirigeants de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT), semblent de plus en plus difficiles à gérer pour les acteurs du football malien. Arbitres, joueurs, entraîneurs et supporteurs semblent être dépassés par la tournure que prend l'événement ces derniers jours. C'est du moins l'avis de Madou K., arbitre en deuxième division. « Il n’y a plus d'entraînement ni de compétition. Nous sommes à la maison. Or, sans le football nous sommes au chômage », explique-t-il. Plusieurs entraîneurs locaux devaient en effet passer les examens de Licence A, (agrément qui permet de prendre en charge une sélection nationale, ndlr) dans la première semaine du mois d'avril. Mais ils ont été annulés par la Confédération africaine de football (CAF) en raison de la suspension. Les supporteurs, eux, passent la journée au grin autour du thé.

Blocages En outre, les nouveaux talents du football malien qui évoluent dans les clubs locaux ne peuvent pas signer de contrats professionnels. C'est du moins l'avis de Boubacar Baba Diarra, ancien président de la FEMAFOOT : « pour qu'un joueur malien puisse s'engager avec un club à l'étranger, il lui faut un Certificat international de transfert (CIT) qui doit être délivré par la fédération », estime-t-il. Une fédération qui n'existe plus que de nom malheureusement. Joint au téléphone, le département des Sports n'a pas souhaité réagir.

Alors même que la 3è journée des éliminatoires pour le mondial Russie 2018 approche à grands pas, les rencontres ayant opposées la sélection nationale à ses adversaires jusque là, seront purement et simplement annulées à la faveur des autres équipes du groupe C (Maroc, Gabon et Côte d'Ivoire).

 

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Suppression du roaming dans certains pays de la CEDEAO

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A partir de ce vendredi 31 mars, les appels téléphoniques passés entre le Mali, la Guinée, le Burkina Faso, la Côte d’ Ivoire, la Sierra Léone, le Sénégal et le Togo ne seront pas taxés.

Le protocole signé entre ces différents pays, le 28 novembre 2016, garantissant la suppression des frais de roaming entre en vigueur ce 31 mars 2017.

Selon la presse Sénégalaise, désormais, la réception d’appels de sms pour les populations des États concernés dans la zone sera gratuite. Cette gratuité sera limitée à un volume de 300 minutes d’appel dans un délai de 30 jours. « Cette mesure est pris pour éviter d’avoir des roameurs permanents », souligne, Abdou karim Sall, directeur général de l’autorité de régulation des télécommunications et des postes du Sénégal.

A partir d’aujourd’hui, les appels et les sms seront facturés aux tarifs appliqués par les opérateurs des pays visités.

L’entrée en vigueur de cette suppression devrait permettre aux populations de pouvoir communiquer entre elles sans coût supplémentaire lié au roaming. Cette mesure est un soulagement pour les voyageurs. Car, avant cette mesure ils étaient obligés de se rabattre sur les OTT (offre hors fournisseur d’accès à l’internet) au détriment des opérateurs qui ont de licence.

Cette mesure brise les barrières entre les pays signataires et augmente le trafic des télécoms et facilitera les échanges commerciaux dans la sous-région.

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

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Conférence d’entente nationale : Restitutions des travaux en plénière et synthèses générales.

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La conférence d’entente nationale, sur laquelle tous les espoirs reposent pour un nouveau soleil levant pour le Mali se déroule depuis le 27 mars et entre dans son cinquième jour aujourd’hui vendredi 31 mars.

Hier déjà lors du 4ème jour des discussions, les thématiques abordées tournaient essentiellement sur la paix, l’unité et la réconciliation. Chaque groupe thématique travaillait dans une salle distincte. Mais ce qui a été remarquable c’est l’omniprésence du terme Azawad, qui n’a épargné aucune thématique ; un concept qui a d’ailleurs fait jaillir des discussions houleuses entre les participants. Cette atmosphère a provoqué la suspension pour un temps des travaux. Pour Abdoul Karim Ag Matta, membre de la CMA et participant à la conférence, «  Le Mali a été construit sans les Touaregs, sans les populations du Nord, sans les populations de l’Azawad, les Maures et les Arabes et aujourd’hui, on est venu dans cette commission pour construire un Mali dans lequel on se voit, dans lequel on a apporté notre touche… ».

Au niveau des groupes traitant le thème de la réconciliation, les travaux étaient dirigés par le Ministre de la réconciliation Mohamed El Moctar. Pour Fatoumata Wallet, femme leader et ancienne responsable des femmes du camp de réfugiés de Burkina Faso « l’Azawad, c’est comme le Wassoulou ou le Macina ». Poursuivant son intervention, Fatoumata Wallet a touché du doigt le problème du chômage des jeunes. Elle a suggéré que l’éducation, la santé, l’eau soit au Nord du Mali. Elle a aussi parlé des conditions difficiles des refugiés qui ont envie de revenir mais dont les conditions ne se sont pas réunies pour leur retour.

Beaucoup d’intervenants ont exposé leurs ressentiments aux rapporteurs ; une manière de contribuer à la décantation des causes profondes qui constituent un obstacle à la paix, à l’unité et à la réconciliation. Parmi les intervenants il faut noter l’intervention de Sabeydi Ag Akado, Président de l’Association malienne pour la sauvegarde de la culture Bellah. Pour lui « les Bellah sont victimes d’un déni d’existence », et «  les Bellah ne sont pas des Tamasheq » même s’il y a une volonté de comptabiliser les Bellah parmi les Tamasheq.

Au niveau de la commission consacrée à la Paix, les discussions ont porté sur la nécessité de parvenir à une paix franche et durable. Les intervenants ont fait des propositions de solutions pour le retour de la paix dans tous le pays. Des recommandations ont surtout porté sur l’accélération du DDR, le retour des réfugiés, la bonne gouvernance, et surtout le développement des régions du Nord. Les participants ont dénoncé l’insécurité régnante au niveau de plusieurs axes aussi bien au Nord qu’au Sud. Pour Haïdara Cissé dite Chato, l’une des solutions « c’est d’aller rapidement au désarmement pour que les gens ne soient plus armés. » La députée de Bourem a aussi parlé de la nécessité de faire revenir les réfugiés. Elle estime aujourd’hui qu’« on ne peut pas continuer à crier pour le retour des réfugiés sans créer les conditions de retour de ces refugiés. »

En ce cinquième des travaux, il était prévu que la restitution des travaux en plénière avec des synthèses générales et des recommandations se fassent. Mais seule la commission réconciliation a pu finir alors que les deux autres, notamment la commission paix et la commission unité, n’ont pas pu terminer. Les restitutions en plénière sont prévues pour demain 01 Avril. La Conférence d'entente nationale doit continuer jusqu’au 02 Avril 2017 au palais de la culture Amadou Hampâté Bâ.

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Trump – Al-Sissi : Une rencontre pour renforcer les liens

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Le président américain Donald Trump accueille lundi son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, avec la volonté affichée de renforcer les liens et de mettre en sourdine les critiques sur les droits de l'homme de l'administration Obama.Pour l'homme fort de l'Egypte, qui fut l'un des premiers à féliciter chaleureusement le républicain lors de sa victoire surprise, le tête-à-tête dans le Bureau ovale aura une saveur particulière; il n'avait jamais été invité à la Maison Blanche par son prédécesseur démocrate. Le magnat de l'immobilier et l'ancien général, qui n'ont pas prévu de conférence de presse commune, s'étaient déjà rencontrés à New York en septembre, lorsque la campagne battait son plein.

Donald Trump n'avait alors pas tari d'éloges sur son interlocuteur: "C'est un type fantastique. Il a pris le contrôle de l'Egypte, vraiment pris le contrôle".

L'administration Trump loue aujourd'hui avec force celui qui dirige l'Egypte d'une main de fer, saluant ses "mesures courageuses" dans le domaine économique et dans la lutte contre le terrorisme.

La lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), mais aussi la façon dont la Maison Blanche entend esquisser des propositions sur le conflit israélo-palestinien, devraient être au coeur des discussions.

Mais la rencontre donnera aussi de précieuses indications sur la façon dont le nouveau occupant de la Maison Blanche entend aborder la question des droits de l'homme avec des dirigeants montrés du doigt sur ce thème.

Indignation des ONG 

Son équipe a déjà donné une indication: ce sera de façon "privée et discrète". "Nous pensons que c'est la façon la plus efficace d'aborder ces sujets", a indiqué un responsable américain.

Cette approche a provoqué l'indignation des ONG de défense des droits de l'homme.

"Inviter M. Sissi pour une visite officielle à Washington au moment où des dizaines de milliers d'Egyptiens croupissent en prison et où la torture est de nouveau à l'ordre du jour est une étrange façon de bâtir une relation stratégique stable", a estimé Sarah Margon, responsable de Human Rights Watch dans la capitale fédérale américaine.

L'administration Obama avait gelé son aide militaire à l'Egypte en 2013 après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi et la répression sanglante de ses partisans.

Mais le rôle incontournable de l'Egypte, le plus peuplé et le mieux armé des pays arabes, avait poussé la Maison Blanche à infléchir sa position et à reprendre les livraisons d'armes lourdes en 2015.

Les Etats-Unis allouent chaque année environ 1,5 milliard de dollars d'aide à l'Egypte, dont 1,3 milliard dans le domaine militaire.

La Maison Blanche, qui vient de lancer un débat budgétaire qui s'annonce houleux sur fond de réduction drastique de l'aide internationale, a promis de maintenir un niveau d'aide "fort" à l'Egypte. Mais ne s'est engagée sur aucun chiffre.

La nouvelle administration républicaine serait-elle prête à désigne la confrérie des Frères musulmans de Mohamed Morsi comme une "organisation terroriste" ?

"Le président souhaite entendre la position du président Sissi sur le sujet", a répondu, prudent, un haut responsable américain avant la visite. "Comme d'autres pays, nous avons des inquiétudes concernant diverses activités des Frères musulmans dans la région".

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Conférence d’entente nationale au Mali : fin de la première phase

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La première phase de la conférence d’entente nationale malienne s’est achevée dimanche à Bamako, sans que la question du statut de "l’Azawad", appellation donnée au nord par d’ex-rebelles, ne fasse l’objet d’un consensus, a constaté sur place l’AFP.

Par ailleurs, dans les résolutions de la conférence, il a été demandé "d’engager des négociations avec le prédicateur radical Amadou Koufa, et le chef islamiste touareg Iyad Ag Ghalay" dans le cadre de la recherche des solutions pour le retour de la paix dans le nord du Mali.

"Un comité d’experts doit se constituer pour discuter de la question de l’Azawad", a déclaré le président malien Ibrahim Boubacar Keita, dans son discours de clôture de la rencontre, reconnaissant que les débats de la conférence d’entente nationale n’ont pas permis de dégager un consensus.

Le même comité d’experts sera chargé d’élaborer "une charte de l’unité, et de la réconciliation nationale", a poursuivi le président.

Au cours des débats de la conférence, des intervenants membres ou proches de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion) ont réclamé que "l’Awazad" soit considéré comme une entité politique et juridique englobant les régions du nord du Mali.

En revanche, d’autres intervenants ont demandé que le terme "Azawad" soit plutôt considéré comme une entité géographique et culturelle.

"Le véritable problème est le suivant.L’accord d’Alger rejette toute idée d’indépendance d’une partie du territoire malien.Mais si +l’Azawad+ est considéré comme une entité politique, ça peut ouvrir la porte à une demande de fédéralisme, du côté des ex-rebelles", a expliqué à l’AFP Oumar Sangaré, juriste et enseignant à l’université nationale du Mali.

Au cours des débats qui ont duré une semaine, d’autres intervenants ont pris la parole pour dénoncer "la corruption", "le manque de vision de l’Etat", "le manque de courage politique", comme figurant parmi "les causes profondes" de la crise malienne.

L’opposition malienne, qui avait effectué une apparition "symbolique" samedi à la conférence d’entente, assistait à la cérémonie de clôture.

Tout comme l’ex-rébellion, l’opposition malienne avait boycotté le début de la rencontre, arguant qu’on ne pouvait pas en une semaine débattre de tous les problèmes du pays et trouver les solutions.

Les deux parties ont obtenu gain de cause, mais le président malien, dans son allocution de clôture, n’a pas donné de dates précises pour la suite des discussions.

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Le Mali doit-il entamer des pourparlers avec des groupes islamistes ?

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Une des recommandations de la Conférence d'entente nationale sur laquelle auront à réfléchir les sages qui constitueront la charte pour la paix, invite le gouvernement malien à entamer des pourparlers avec les dirigeants d'Ansar Dine et de la Katiba Macina, Iyad Ag Ghaly et Amadou Kouffa. Ces deux groupes islamistes sont responsables de nombreuses attaques mortelles contre des soldats maliens, français et des casques bleus de l'ONU.

La Conférence d'entente nationale qui s'est tenu du 27 mars au 2 avril, a parmi ses recommandations exhorté le gouvernement à des pourparlers avec Amadou Koufa, chef de la katiba Macina et Iyad Ag Ghali, chef du groupe islamiste Ansar Dine, qui ont tous deux fusionné début mars avec AQMI au Sahara et Al-Mourabitoune pour former Jamaat Nusrat al-Islam wa-l-Muslimin (Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans).

Depuis janvier 2013, Iyad Ag Ghaly ex-chef d'Ansar Dine et nouveau leader de Nusrat Al-Islam, sévit dans les confins du désert algéro-malien. Autrefois en bons termes avec l'État malien, il est tombé en disgrâce et fut exclu des négociations en raison de son appartenance à la nébuleuse djihadiste et à son rôle dans la chute du Nord. Il demeure actuellement le seul chef rebelle encore recherché par la justice malienne alors qu'elle a levé les mandats d’arrêt lancés contre ses anciens alliés de la CMA.

Par leurs attaques récurrentes, Iyad Ag Ghaly et Amoudou Kouffa, entravent le processus de paix. Au moins 60 attaques qui ont fait de nombreuses victimes ont été enregistrées au cours du premier trimestre 2017, principalement dans le nord et le centre du Mali, ainsi que dans les régions frontalières. Faut-il donc négocier, dialoguer avec ces chefs djihadistes ? Pour certains, le principe de réalité pour obtenir la paix doit prévaloir sur tous les autres et l’intérêt du pays commande de discuter avec l’ennemi, quel qu’il soit. Comme le souhaite Souleymane Dagnon, président du Groupe d’action pour la réconciliation et le dialogue au Mali (GARD), qui en vue d’amorcer un véritable élan de pardon et de réconciliation nationale souhaite rencontrer « tous les protagonistes de la crise du nord, y compris Iyad Ag Ghali et Amadou Kouffa ».

Lors d'une récente interview pour le Journal du Mali, Alghabass Ag Intalla, chef de la CMA, sur cette question, disait qu'il ne pouvait que se réjouir de toute tentative qui irait dans ce sens. Le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, en 2016, dans nos colonnes, avait réfuté toutes possibilités de négociations avec « ces personnes qui utilisent la violence pour se faire entendre et qui ont du sang sur les mains ». On se souvient aussi de la négociation qu'avait discrètement mené avec Iyad Ag Ghaly  l'Imam Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil Islamique, partisan d'un dialogue avec les islamistes maliens qui « permettra de les déconnecter des islamistes étrangers », pour un cessez-le-feu qui n'a rien donné, si cela était un tant soit peu l'intention de l'éminence grise d'Ansar Dine.

Au niveau du gouvernement, on assure aujourd'hui que cette question « sera approfondi dans les commissions ad hoc qui vont être créées » et qu'une « négociation avec ces chefs djihadistes peut-être une possibilité à envisager », confie cette source proche du dossier.

Cette question qui s'est invitée dans les débats de la Conférence d'entente nationale arrive à un moment où la mise en œuvre de l'accord de paix peine, depuis sa signature en mai 2015, à se mettre en place. Une négociation avec ces chefs djihadistes maliens est considéré aujourd'hui, quasiment deux ans après la signature de l'Accord, comme une nouvelle piste pour ramener la paix, la réconciliation et la sécurité dans le pays. Si cette recommandation obtenait l'aval du gouvernement malien, cette volonté de négocier serait suspendue au bon vouloir de ces groupes, à accepter des pourparlers ainsi qu'à être intégré dans le processus de paix mais aussi à la décision des bailleurs internationaux qui sont impliqués dans la lutte contre le terrorisme.

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10ème Jama’at Islamique Ahmadiyya : L’Islam, option ou nécessité pour l’humanité

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La cour de l’école ADF de Djeliboubou en commune I du district de Bamako a accueilli du 31 mars au 2 avril, la 10ème convention nationale annuelle de la Jama’at Islamique Ahmadiyya du Mali. Des milliers des fidèles étaient venus de partout, de l’intérieur du pays et des pays voisins pour prendre part à cette conférence dénommée Jalsa Salana 2017.

Fondée en 1889 par Hadrat Mirza Ghulam Ahmed en Inde, la communauté Islamique Ahmadiyya est la renaissance des valeurs spirituelles et morales de l’Islam. L’Ahmadiyya n’est pas une nouvelle religion, mais appartient a la grande famille de l’Islam Hadrat Mirza Ghulam qui proclama être le réformateur des derniers temps (Le Messie et Imam Al-Mahdi), dont la venue fut prophétisée par le Saint Prophète Muhammad.

La toute première Jalsa Salana a eu lieu les 27, 28 et 29 Décembre 1891 à Qadian en Inde avec 75 participants.

Après le décès de Hadrat Mirza Ghulan Ahmed en 1908, plusieurs Califes ont pris les rênes de la communauté Islamique Ahmadiyya successivement. Le Calife actuel, élu en 2003 est Hadrat Mirza Masroor Ahmed.

Cette année, au Mali, la convention nationale a ouvert ses activités à l’école ADF de Djeliboubou en commune I du district de Bamako.

Le thème choisi était: «  L’Islam : une Option ou une Nécessité pour l’Humanité. »

Par ce thème, la communauté Jama’at Islamique Ahmadiyya du Mali vise à renforcer la fraternité entre ses membres ; partager avec tous les sympathisants les valeurs de l’Islam et incarner son slogan «  Amour pour tous, haine pour personne. »

En plus de cela, cette convention vise quatre objectifs : permettre à chaque individu sincère d’expérimenter personnellement un bénéfice religieux ; renforcer sa connaissance ; être promus par Dieu pourr l’exalter de sa perception et renforcer les liens fraternels au sein de la communauté.

Au programme de cette 10eme convention nationale, des conférences, des informations, des prêches, des projections vidéo sur l’histoire de l’Islam et la vie du Prophète Mohammad (Paix et Salut sur Lui) ; toutes les ressources nécessaires pour une bonne formation spirituelle étaient prévues.

Le premier jour de la convention, jeudi 30 mars, il y a eu la visite du lieu d’accueil des délégations aux environs de 18 heures. Lors du deuxième jour, les délégations venues de partout se sont enregistrées tôt le matin du vendredi ; après cela ce fut la prière de Djouma et Asr et entre temps il y a eu le sermon du Calife suivie du déjeuner.

La cérémonie d’ouverture présidée par le représentant du Calife a commencé par la levée des couleurs simultanément, du Mali et de la Communauté Ahmadiyya avec un hymne à l’appui. Les officiels ont été installés au podium devant à peu prés quinze mille fidèles selon les organisateurs. Après l’installation, il y a eu la lecture du saint Coran avec une traduction en Bambara. Un poème a été psalmodié suivi de mot de bienvenu de l’Amir Sahib Mali. Celui-ci, après avoir récité la Fatiha a souhaité la bienvenue à tous les fideles et salué ses frères et sœurs en rendant grâce au Tout Puissant qui a permis la tenue de cette 10 ème édition. Dans son intervention l’Amir Sahib a mis l’accent sur l’importance de la rencontre. Selon lui cette convention sera l’occasion pour la Jama’at Islamique Hamadiyya de renforcer son degré de foi. Il a invité chaque participant au respect du programme pour bien profiter des retombés bienfaisants de ces trois jours. Il a invité les fideles à prier pour la paix au Mali.

Apres le discours de l’Amir, ce fut le discours du Représentant du Calife, discours traduit en Bambara. Le représentant du Calife a exposé sur le thème : « L’Islam : une Option ou une Nécessité pour l’Humanité. »

Pendant plus d’une heure le Représentant du Calife a parlé de l’Islam, des ses valeurs, de l’Imam Mahdi etc. Il a souligné que «  l’Islam est une religion de paix et de réconciliation entre les peuples. » L’actuel Calife même a souligné maintes fois que «  l’Islam rejette la violence sous quelque forme et pour quelque raison que ce soit car cela est complètement en contradiction avec l’Islam dont la signification n’est rien d’autre que «  la Paix.» » Il faut noter la présence des autorités administratives à cette conférence telles que le représentant du maire du district de Bamako, le 1er adjoint du maire de Sangarebougou et le représentant du ministre de l’administration territoriale qui ont tous salué la communauté Ahmadiyya et formulé des bénédictions. Pour le représentant du ministre de l’administration territoriale, « la religion musulmane est une religion de paix et de tolérance. »

Apres ces différentes interventions il y a eu les impressions des invités venus de San, de Sikasso, de Kolondieba, de Tombouctou etc. qui ont aussi formulé des bénédictions et salutations à tous les fideles. Cette session d’ouverture a pris fin juste avant la prière de Maghrib.

Le Samedi deux sessions étaient prévues, la première présidée par l’Amir Sahib Mali dans la matinée et une autre présidée par Naib Amir Sahib Mali dans l’après midi. Le dimanche les activités se sont poursuivies et au programme une session de clôture présidée par le représentant du Calife ainsi qu'un discours de clôture du Calife ont mis fin à la Jalsa Salana 2017 à Bamako.

 

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Attaque du métro de Saint-Petersbourg : ce que l’on sait

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Au moins 11 personnes ont été tuées dans une explosion survenue ce lundi, selon un nouveau bilan dans la soirée. Le Comité d'enquête russe a également annoncé l’ouverture d’une enquête pour «acte terroriste».

Au moins 11 personnes ont été tuées dans une explosion survenue ce lundi dans le métro de Saint-Pétersbourg, la deuxième ville de Russie. Par ailleurs, 45 personnes seraient blessées, selon un nouveau bilan communiqué dans la soirée.

Le Comité d'enquête russe a également annoncé l’ouverture d’une enquête pour «acte terroriste», tout en précisant que les enquêteurs vont examiner «toutes les autres pistes éventuelles». Selon cet organe, il n’y a eu qu’une seule explosion et non deux, comme évoqué par certains médias russes. Celle-ci se serait produite entre les stations Place Sennaya et Institut Technologique.

Sans que l'on sache ce qui avait provoqué l'explosion meurtrière, le Comité national antiterroriste a annoncé que dans la station Plochad Vosstaniïa, une bombe artisanale avait été découverte «et désamorcée à temps». En déplacement à Saint-Pétersbourg ce lundi matin, le président russe, Vladimir Poutine, a confirmé lors d'une intervention télévisée la présence de plusieurs victimes et ne s'est pas engagé sur les circonstances ni les origines des faits : «L'investigation le dira, nous envisageons toutes les causes, aussi bien le terrorisme que les crimes de droit commun».

Un jeune suspect aperçu sur des vidéos

Ce lundi, l’attentat à Saint-Pétersbourg a pratiquement paralysé la circulation dans toute la ville, car tout le réseau souterrain a été complètement bouclé. Rapidement, des témoins oculaires ont affirmé qu’ils avaient vu un jeune homme changer de wagon en abandonnant délibérément son sac.

Les images d’un suspect ont très rapidement circulé sur Internet. Il s’agit d’un homme de 25-30 ans dont le visage trahit ses origines caucasiennes ou méditerranéennes.

Le "kamikaze" serait originaire du Kirghizstan, ont affirmé mardi les services de sécurité de ce pays d'Asie centrale.

"Ce ressortissant kirghiz, Akbarjon Djalilov, est né en 1995", a déclaré à l'AFP le porte-parole des services de sécurité kirghizes, Rakhat Saoulaïmanov.

L’attentat, perpétré alors que le président Poutine se trouvait à Saint-Pétersbourg, pose question. S’agit-il d’une simple coïncidence ou les auteurs avaient-ils été informés du déplacement du Président ?

D’autre part, certains observateurs se demandent aussi si cet attentat ne pourrait pas être une forme de réponse à la dernière sortie musclée du président Vladimir Poutine. Le patron du Kremlin avait en effet expliqué, la semaine dernière, que les manifestations populistes non autorisées (allusion à la récente marche contre la corruption organisée par son principal opposant Navalny) risquaient de provoquer des effusions de sang.

« Acte barbare »

Les autorités ont également annoncé le renforcement des mesures de sécurité dans le métro de Moscou et les aéroports. Après plusieurs heures de fermeture complète, le réseau métropolitain de Saint-Pétersbourg a recommencé à fonctionner partiellement dans la soirée, à la veille de la première des trois journées de deuil décrétées dans l’ancienne capitale impériale. La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Federica Mogherini, a envoyé ses condoléances à «tous les Russes, en particulier ceux qui ont perdu leurs proches». Le président français François Hollande a exprimé «sa solidarité avec le peuple russe», tandis que la chancelière allemande Angela Merkel a fait part de son «effroi» face à cet «acte barbare». En réponse à une question sur cette attaque, le président américain Donald Trump a pour sa part dénoncé un attentat «absolument horrible».

La Russie a été à plusieurs reprises frappée par des attentats dans ses transports en commun. En 2013, deux attentats suicide à Volgograd avaient fait 34 morts, quelques semaines avant les Jeux Olympiques de Sotchi.

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Le chef de Nusrat al-Islam dresse une liste de 11 pays « ennemis »

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Le chef du groupe djihadist Nusrat al-Islam Wal Muslimin, Iyad Ag Aly, a dressé une liste de onze (11) pays "ennemis" qui se trouvent sur les continent africain, américain et européen (Etats unis, Allemagne, France, pays bas, Suède, Tchad, Guinée, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Sénégal, Niger).

Le chef djihadiste accordait sa première interview au journal Al-Mousri d’Al-Qaïda au Yémen, ce après sa désignation à la tête de Nusrat al-Islam Wal Muslimin, le nouveau mouvement djihadiste né de la fusion des principaux groupes islamistes armés actifs dans le nord du Mali. Il a qualifié particulièrement la France "d’ennemie historique des musulmans de cette partie du monde islamique".

Iyad Ag Aly a également dévoilé la stratégie militaire de Nusrat al-Islam Wal Muslimin qui est "d’élargir sa présence dans un plus grand espace géographique, d’affaiblir l’ennemi et de le cibler partout où il se trouverait".

Selon le chef djihadiste, Nusrat al-Islam Wal Muslimin va aussi "dresser les gens contre l’ennemi, chercher le soutien populaire et préserver et renforcer ses relations avec les populations".

Nusrat al-Islam Wal Muslimin va mener des "actions armées" basées sur un modèle de "guérira tout en utilisant, parfois, la méthode de guerre classique".

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Oryx Énergies s’impose

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Présent au Mali depuis 2009, Oryx Énergies est devenu un acteur incontournable du marché de la distribution de carburant. Grâce à son réseau de 23 stations, le groupe suisse étend son empreinte sur le marché malien et génère plus de 150 emplois directs et 200 indirects créés en huit années d’existence, comme s’en félicitait il y a quelques mois Mohamed Koné, directeur général, lors de la cérémonie d’ouverture de la 23è station au Mali. Présent dans 24 pays africains, Oryx Énergies achète et vend des carburants aux particuliers, mais aussi aux professionnels, et s’est développé au Mali essentiellement à travers le rachat du réseau de stations du groupe SNF, qui possédait de très bons emplacements à Bamako et sur les grands axes du pays.

Gagner du terrain Autrefois absent sur le marché institutionnel, Oryx Energies est désormais en train de grignoter des parts de marché à ses concurrents. Plusieurs ministères, notamment celui de la Défense et des Anciens combattants, avec 1 million de litres par an, ont signé avec le groupe des contrats de fourniture, en faisant désormais un acteur majeur du marché malien. Il participe également à l’approvisionnement en fioul et en lubrifiants de centrales de production électrique (60 MW).

Face à la concurrence de géants pétroliers Total et Shell, Oryx Énergies a su se faire une place sur un marché où la qualité devient la mesure. Selon un responsable du groupe, il doit sa notoriété et sa crédibilité sur le marché malien à sa chaîne de fabrique et de vente, mais aussi à une politique de commercialisation et de communication efficace, qui a permis, entre autres, de circonscrire les conséquences négatives du rapport du fuel frelaté où il était cité en 2016.

 

 

 

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Location de voitures : quelle place pour les grands groupes ?

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C’est un business qui marche au Mali : la location de voitures ne s’est jamais aussi bien portée, bénéficiant d’une demande exponentielle. Mais si les grands noms internationaux du secteur se taillent la part du lion dans certains pays, au Mali, ils doivent batailler pour avoir une part du gâteau.

Au Mali, le marché de la location de voitures se répartit globalement entre une clientèle internationale de courte durée, touristes et hommes d’affaires en déplacement, et une clientèle de résidents, nationaux ou non, qui pratiquent la location de courte ou longue durée. « Nous sommes visibles auprès des sociétés internationales qui nous contactent souvent via le site d'Avis lorsqu'ils ont besoin de solutions de location », explique Étienne Audeoud, directeur des opérations du groupe CFAO Motors, exploitant la marque au Mali. Avis propose en effet des véhicules pour des contrats allant de 12 à 48 mois depuis maintenant 3 ans.

Stratégie commerciale Même si la majeure partie de la clientèle malienne préfère les loueurs locaux, « aux tarifs plus abordables », chacun y trouve son compte car même si l'on doit noter le départ du groupe Europcar, les marques Avis et Hertz, structure franchisée par la Malienne de l'Automobile, sont bien présentes. La clientèle internationale continue en effet de s’adresser aux grands groupes par commodité mais aussi par sécurité, ces structures étant référencées par les autorités et plus à même de répondre en cas de manquements.

Avec un parc de 84 véhicules neufs pour la location, les tarifs longue durée d'Avis sont adaptés à la demande, tandis que le contrat courte durée pour une berline neuve est disponible à partir de 44 000 francs CFA TTC par jour avec chauffeur. Pour faire face à une concurrence locale qui pratique des prix jusqu’à 50% moins chers, les groupes internationaux ont décidé depuis peu de changer de méthode. Ils investissent désormais essentiellement le créneau de la location longue durée, où il sera difficile pour les structures locales de les suivre, dans la mesure où les standards ne sont pas les mêmes.

 

 

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L’Allemagne et la France en visite au Mali

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Jean-Marc Ayrault et Sigmar Gabrie respectivement ministre des Affaires Etrangères de la France et de l’Allemagne sont attendus ce vendredi 7 avril à Bamako. Ils échangeront principalement sur les questions de terrorisme avec les autorités maliennes.

Terrorisme dans le sahel, c’est le sujet principal qu’aborderont les autorités maliennes et les ministres des Affaires Etrangères de la France, Jean Marc Ayrault et celui de l’Allemagne Sigmar Gabriel lors de leur visite sur le territoire malien ce vendredi 7 avril. La mise en application de l’Accord d’Alger et les premières conclusions de la Conférence d’entente nationale sont entre-autres les sujets sur lesquels les visiteurs échangeront avec les autorités du pays. Selon nos sources, ils ne resteront qu’un jour au Mali.

Jean-Marc Ayrault est à sa troisième visite au Mali depuis sa nomination en février 2016 à la tête du département des Affaires étrangères de la France. En visite en Mauritanie ce jeudi 6 avril pour sa première fois, Jean Marc Ayrault, souhaite consolider les relations entre les deux pays, qui selon plusieurs observateurs sont « bonnes ». Pour le gouvernement français, la Mauritanie est un partenaire « fiable » qui joue un rôle actif au sein du G5 Sahel. Le pays s’est aussi illustré lors de la COP21 sur les questions de changement climatique et sur le plan diplomatique dans la résolution de la crise gambienne.

Concernant Sigmar Gabriel, sa visite s’inscrit dans le cadre des relations entre le Mali et l’Allemagne sur les questions sécuritaires. Avec plus de 200 soldats allemands stationnés au nord du Mali dans le cadre de la mission de maintien de la paix des Nations Unies (Minusma), l’Allemagne entend renforcer les liens avec le Mali pour une meilleure collaboration.

 

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Donald Trump frappe la Syrie pour sanctionner le régime de Bachar El Assad

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Les États-Unis ont mené des frappes sur une base de la force aérienne syrienne en réponse à l'utilisation présumée par le gouvernement syrien d'une attaque chimique dans la région d'Idlib qui a tué au moins 80 civils cette semaine.

59 missiles Tomahawk américains ont ​​frappé l'aérodrome d'Al Shayrat dans la nuit de jeudi à vendredi et détruit des avions de chasse et d'autres infrastructures, mais ont évité tout ce qui endroit qui pourrait stocker des armes chimiques.

Les missiles de croisière Tomahawk tiré de puis des navires de guerre américain ont été programmé pour éviter également les avions de combat russes et d'autres installations militaires russes.

La Russie, fidèle allié du gouvernement syrien dirigé par Bachar El Assad a joué un rôle déterminant dans la coordination de certaines des frappes aériennes militaires du pays sur les positions des rebelles.

Le Pentagone a déclaré qu'il avait informé les fonctionnaires militaires russes avant le raid aérien.

"Avec le lancement de nombeux Tomohawks, nous ne voulions frapper aucun avion russe", a déclaré un responsable militaire américain sous anonymat.

"Ce soir, j'ai ordonné une frappe militaire ciblée sur la base aérienne en Syrie d'où a été lancée l'attaque chimique", a confirmé plus tard Donald Trump dans une allocution. Le président américain Donal Trump, dans un communiqué émis de son domaine à Mar-a-Lago en Floride a expliqué que cet attaque est dans « l'intérêt vital de la sécurité nationale des États-Unis d'empêcher et de dissuader la propagation et l'utilisation d'armes chimiques mortelles ».

Les missiles, qui ont été lancés depuis deux navires de guerre de la Marine, ont frappé la base aérienne pendant environ 4 minutes. Selon les responsables militaires des États-Unis, cet action était destiné à envoyer un message clair à M. Assad selon lequel les États-Unis ne s'empêcheraient pas d'utiliser la force militaire, s'il continue à utiliser des armes chimiques.

Cette frappe est la première action militaire ordonnée par la Maison-Blanche contre les forces syriennes depuis le début de la guerre civile en Syrie. C'est aussi une attitude différente de la nouvelle adminstration par rapport à l'approche restreinte de l'administration Barack Obama.

Les responsables militaires américains ont déclaré que la rapidité avec laquelle l'administration de M. Trump avait répondu, était destinée à capitaliser sur l'élément de surprise.

Des victimes possibles Les frappes américaines sur la base militaire en syrienne ont fait des "morts", a annoncé à l'AFP le gouverneur de Homs, la province où elle est située.

« Il y a des martyrs, mais nous n'avons pas encore de bilan ni pour les martyrs ni pour les blessés", a affirmé Talal Barazi au téléphone.

« Il y a des blessés qui sont atteints de brûlures (...) Il y a des incendies que nous tentons de maîtriser. Ca va prendre un peu de temps pour évaluer les dégâts », a-t-il ajouté.
« Bien sûr nous condamnons » ces frappes, et « toute action visant les bases militaires syrienne est condamnable», a encore poursuivi M. Barazi.

"L'armée de l'air présente dans l'aéroport d'al-Shayrat est un soutien important aux forces armées dans la bataille contre le groupe Etat islamique dans la région de Palmyre", a encore précisé le gouverneur.

L'armée syrienne a annoncé ce vendredi 7 avril, que les frappes américaines contre une base aérienne du centre du pays avaient fait six morts et d'importants dégâts matériels, sans préciser s'il s'agissait de victimes civiles ou militaires.

Réactions politiques Le président russe Vladimir Poutine qui soutien le régime de Bachar El Assad considère les frappes américaines contre la Syrie comme une « agression contre un Etat souverain » se fondant « sur des prétextes inventés », a déclaré le président russe, ajoutant qu'il y a « un préjudice considérable » aux relations russo-américaines.

La Chine a appelé à « éviter toute nouvelle détérioration de la situation » en Syrie après les frappes américaines contre une base militaire du régime de Damas.

L'Iran,  qui apporte un soutien financier et militaire au régime du président Assad, a condamné "vigoureusement" les frappes américaines. 

Les frappes américaines ayant visé le régime syrien en représailles d'une attaque chimique présumée sont "compréhensibles", a déclaré le chef de la diplomatie allemande, tout en appelant à une solution politique sous l'égide de l'ONU.

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, actuellement en visite au Mali, estime que ces frappes constituent un « avertissement » et une forme de « condamnation » du « régime criminel »de Bachar al Assad. « J'ai été informé par Rex Tillerson (le secrétaire d'Etat américain) dans la nuit », a déclaré le chef de la diplomatie française à l'agence Reuters ce vendredi matin.

La Turquie considère les frappes américaines comme "positives" a déclaré vendredi le vice-Premier ministre Numan Kurtulmus, cité par l'agence progouvernementale Anadolu.

La candidate Front nationale à l'élection présidentielle française, Marine Le Pen, a estimé qu'il fallait attendre « les résultats d'une enquête internationale avant d'opérer des frappes en Syrie. Je suis étonnée de cette réaction », a-t-elle déclaré sur France 2 ce vendredi matin.

Le gouvernement britannique "soutient pleinement" les frappes américaines en Syrie.

En Arabie saoudite, allié des États-Unis au Moyen-Orient, un responsable au ministère des Affaires étrangères a assuré que son pays "soutenait complètement" les frappes américaines en Syrie.

L'attaque américaine sur la base aérienne syrienne a été décidée par le président Trump sans que le Congrès américain ne soit consulté, sans les résultats d'une enquête internationale et sans mandat de l'ONU, objectent les détracteurs de la décision américaine qui s'interrogent sur les conséquences à venir.

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Affrontement inter communautaire à Gao: Une conséquence de la lenteur de l’Accord de paix ?

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La cité des Askia est en ébullition ces derniers jours. Entre les Songhaï d’une part et les Arabes et Tamasheq de l’autre, ce n’est plus la symbiose de cœur et d'esprit, dans cette cité multi-ethnique.

Tout est parti du vol d’un véhicule du Mécanisme Opérationnel de Coordination (M.O.C), à Gao, dans la nuit du dimanche 02 au lundi 03 avril dernier. Le lundi, deux jeunes, l’un Arabe et l’autre Touareg ont été pris pour cible par une foule essentiellement composée de Songhaï, car soupçonnés d’être derrière cet vol. Ils ont été lynchés par la foule, traînés dans la rue. Ces actes ont été l’élément aggravant d’une situation déjà fragile. La tension est montée chez les membres de ces deux communautés qui cohabitaient des siècles durant. Une cohabitation mise à rude épreuve par la crise de 2012.

Le mercredi 05 avril, une altercation entre un jeune Songhaï, conducteur d’une moto tricycle pour le transport de bagages et un commerçant arabe, de retour d'un voyage en l’Algérie, à dégénéré. Selon un habitant de Gao joint au téléphone, le jeune transporteur une fois arrivé à destination aurait réclamé les frais de transport de bagages. Mais la somme que lui a proposé le commerçant ne lui a pas convenu, il réclamait plus. Une dispute a rapidement éclaté et a fini par dégénéré. Selon la même source le commerçant sidéré par les insultes du jeune homme, qui voulait repartir avec un de ses cartons de couscous, le poignarda deux fois à l’épaule avec un couteau.

Les deux hommes ont été conduits à la gendarmerie de Gao. Entre temps dans la ville, l’information s’est propagé dans tous les recoins de la cité des Askia et au-delà, échauffant les esprits. « On ne veut plus d'Arabes ni de Touaregs dans la ville de Gao » ont commencé a scandé certains constituant petit à petit une foule grossissante. Les forces de l’ordre sont intervenues pour contenir le mouvement de foule, mais des affrontements ont eu lieu entre les membres des deux communautés. Les forces de police, la gendarmerie, les soldats du MOC et les soldats français de l’opération Barkhane étaient tous mobilisés pour calmer la situation et éviter la catastrophe.

Ce conflit à Gao, interpelle. De plus en plus, au Mali, on observe des conflits entre communautés. Le tissu social jadis soudé semble petit à petit s'effriter alors que la paix tarde à faire son retour. L’Accord d’Alger considéré comme la réponse à un grand nombre de maux dans le pays n’a pas eu pour le moment d'effet positif. Pour Oumar Alhassane Touré, Président de la coordination nationale du réseau des jeunes patriotes du Nord pour la paix et le développement, les derniers événements à Gao qui ont opposé les Songhaï aux Arabes et Tamasheqs, sont les causes lointaines d’une frustration des populations Songhaï qui dénoncent leur « exclusion » ravivées par la Conférence d’entente nationale. «  C’est la question de l’Azawad abordée lors de la Conférence nationale qui a divisé les gens sur le terrain. Les gens n’étaient pas d'accord par rapport aux déclarations finales. Les gens pensent aussi que la participation à poser problème, beaucoup de sédentaires qui voulaient venir à la conférence n’ont pas eu d’invitation. Il y a le sentiment que certains étaient favorisés par rapport à d’autres. Tout cela à créer des frustrations. Il faut un comité consultatif qui va mettre les instruments de la mise en œuvre du MOC pour aboutir au processus de désarmement. C’est le point saillant dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. », explique Mr Touré, qui ajoute que « depuis l’installation du MOC, les dissensions se sont accrues, car il y a eu une guerre de positionnement pour le commandement du MOC entre les Tamasheqs, les Songhaïs et les Arabes. Les Songhaïs pensaient qu'ils auraient à gérer le MOC. Tout cela est dû à la gestion du problème des mouvements » conclut Le président de la coordination qui appelle à l’apaisement et à la cohésion sociale.

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Sidi Diallo : « Trouver une solution malienne »

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Alors qu’une mission gouvernementale est en Suisse, au siège de la FIFA, pour négocier la levée de la suspension du Mali, le Président du comité de normalisation (CONOR) de la Fédération malienne de football, Sidi Diallo, assure être à pied d’œuvre pour poser les bases de la refondation du sport roi au Mali.

De la date de sa mise en place à aujourd’hui, quelles sont les actions posées par le Comité de normalisation du football malien ?

Dès la réception de notre feuille de route le 14 mars dernier, nous nous sommes réunis pour élaborer un plan stratégique autour de notre mission principale : la réunification de la grande famille du football. Des commissions de travail ont été créées et elles sont à pied d’œuvre. Nous avons également effectué plusieurs rencontres avec l’ensemble des acteurs qui interviennent de près ou de loin dans le football malien (les religieux, les autorités politiques, le collectif des ligues majoritaires, certains présidents de clubs et ligues). Nous avons adressé une correspondance à l’ancien bureau de la Fédération pour les rencontrer et échanger. La lettre a été réceptionnée, ce qui signifie qu’ils sont ouverts au dialogue, bien qu’ils affirment ne pas être dans les dispositions pour nous rencontrer pour l’instant. Nous restons confiants qu’ensemble nous puissions trouver une solution malienne.

Quels seront les points de négociation si l’ancien bureau venait à accepter la rencontre ?

Le point qui retient l’attention de tous les Maliens c’est la suspension du Mali par la FIFA. Il suffit que l’ancien bureau reconnaisse la décision du gouvernement, celle de la mise en place du CONOR pour que la FIFA vienne le constater, afin de lever la sanction. Une des clés de cette levéeest entre les mains de Boubacar Baba Diarra, président sortant de la Fédération. S’il n’accepte pas, nous serons malheureusement obligés de transporter un problème national à l’international.

Vous avez maintes fois appelé le personnel de la FEMAFOOT à reprendre le travail. Qu’en est-il et de qui s’agit-il concrètement ?

Il s’agit du personnel salarié payé au compte de la FEMAFOOT, différent du bureau qui vient et qui part. Nous avons remarqué qu’il y en a de toutes sortes, c’est un véritable fourre-tout. Un inventaire est en cours pour revoir les contrats. L’ultimatum était prévu pour ce lundi 3 avril. Huit se sont présentés. Les autres peuvent d’ores et déjà se considérer comme démissionnaires.

Quid de la reprise des compétitions nationales ?

La commission en charge de ces questions y travaille. Nous aurons bientôt une proposition de reprise des compétitions. Je peux vous assurer que nous allons très vite reprendre les compétitions en mettant en jeu la Coupe du Mali. Le reste suivra.

 

 

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« Koulouba, le palais du Mali », l’architecture centenaire du pouvoir

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L’architecte franco-malien, Sébastien Philippe, passionné par l’histoire du Mali, s’y plonge une nouvelle fois et consacre sa dernière œuvre à l’un de ses emblèmes : le palais présidentiel de Koulouba.

Installé depuis 2001 à Bamako, Sébastien Philippe s’est depuis intéressé aux origines et à la richesse de l’histoire de la capitale malienne. Des années de recherche documentaire et d’enquête ont déjà permis à ce franco-malien de produire quatre ouvrages : « Une histoire de Bamako » (2009), « La symbolique nationale du Mali » (2011), « Ségou, une région d’histoire » (2013), et enfin « Koulouba, le palais du Mali », publié aux Editions Memoria (2017). Véritable encyclopédie sur le palais présidentiel, le dernier livre de l’auteur, dédié à son ami le professeur Bakary Kamian, grand historien malien décédé en décembre dernier, retrace l’histoire de l’édifice, de sa construction à nos jours et recense, en images, les œuvres d’art dont il est l’écrin, les places dédiées aux explorateurs, gouverneurs, cités et villes martyres du Mali, mais aussi les concepteurs et constructeurs de l’édifice qui a fêté son centenaire en 2006.

Un site idéal La construction du palais au sommet de la colline de Koulouba, surnommée depuis Colline du pouvoir, a été initiée par le lieutenant Edgard de Trentinian, gouverneur du Soudan français de 1895 à 1898. Le choix du site était tout sauf fortuit. Du haut de son palais, le gouverneur français avait une vue imprenable sur la ville de Bamako, mais aussi sur la voie qui mène à la ville garnison de Kati. Il était également protégé par la hauteur des moustiques propagateurs de la pire maladie des colonies, le paludisme. Largement endommagé à la suite du coup d’état de 2012 et des incidents du 21 mai 2013, le palais de Koulouba a été rénové et rouvert à l’occasion du sommet Afrique-France que Bamako a accueilli en janvier 2017.

Pour rencontrer Sébastien Philippe et plonger dans ce voyage dans le temps à la découverte d’un joyau architectural et d’un symbole de pouvoir, rendez-vous le 7 avril 2017 (17h) à l’Institut français de Bamako.

 

 

 

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Zuma dans l’œil du cyclone

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De plus en plus de voix se lèvent pour demander le départ de Jacob Zuma. Plus les jours passent et plus le président sud-africain empêtré dans des affaires de corruption semble isolé.

Le président sud-africain est plus que jamais dans la tourmente. Des milliers de personnes manifestent en ce moment même dans plusieurs grandes villes du pays dont Pretoria et le Cap. À Johannesburg, la police a éloigné à l’aide de balles en caoutchouc une centaine de manifestants pro-Zuma qui se dirigeaient vers les opposants pour une confrontation. Les soutiens du président ont aussi organisé leur marche parallèle pour apporter leur soutien à Zuma. Sur certaines pancartes brandies, on pouvait lire « j’aime mon pays, pas mon président ». Le leader de l’alliance démocratique, principal parti de l’opposition s’est réjoui de la mobilisation. « Il y’a des Sud-africains de tous les horizons ici. Cela nous fait espérer avoir assez de soutiens pour faire partir Zuma ».

Pour certains observateurs, c’est la pire crise sud-africaine depuis la fin de l’apartheid en 1994, et Zuma serait le dirigeant le plus contesté et le plus controversé de la période post-apartheid. L’épicentre de ces contestations remonte au 30 mars dernier. Le président décide d’opérer un vaste remaniement ministériel. Près de 20 ministres et ministres délégués sont remplacés. Parmi eux, celui des finances Pravin Gordhan. Respecté pour son engagement dans la lutte anti-corruption, son limogeage a suscité de nombreux remous et provoqué une chute du rand, la monnaie sud-africaine dans les cours mondiaux. Il mettait constamment son véto aux dossiers louches du président. À la place, Zuma a nommé Malusi Gigaba, un de ses fidèles qui ne jouit pas d’aucune légitimité. Et même au sein de l’ANC (congrès national africain), la pilule ne passe pas. Le vice-président du parti s’est montré indigné. « J’ai dit au président que je n’étais pas d’accord avec lui. Un certain nombre d’autres collègues et de camarades ne sont pas satisfait de cette situation, particulièrement du renvoi du ministre des finances qui servait le pays avec honneur et excellence ». Avant d’afficher ses intentions de chasser « les responsables corrompus et voraces ». Il entend briguer la présidence de l’ANC en décembre prochain face à Nkosazana Dlamini Zuma, ex épouse du chef de l’Etat et qui bénéficie de son soutien indéfectible.

La puissante confédération des syndicats du pays (la Cosatu) et partenaire clé de l’ANC a aussi appelé Zuma à plier bagage. « Le moment est venu pour lui de démissionner. Nous ne croyons plus en ces capacités de leadership » ont affirmé les syndicalistes par la voix de leur secrétaire général.

Le parlement débattra d’une motion de défiance déposée par l’opposition à l’encontre du président le 18 avril prochain.

 

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